About

Démarches et intentions artistiques:

Tout ce que nous voyons est de l’énergie, de la lumière.

Nos yeux sont des capteurs de cette énergie,

Qui est ensuite traduit par notre cerveau, qui lui-même le traduit en images et en couleurs.

Photo-graphier c’est ” graver ” avec des ‘photons’ des ” boules ” d’énergie.

Avec la photographie on enregistre l’énergie en image.

Tout profane, on pense que ce qu’on voit, c’est la réalité. Mais cette réalité est bien subjective, en effet elle dépend de la limite de nos sens.

Il existerait donc des énergies, lumières que nous n’apercevons pas dans notre

” champ de réalité ” et c’est de cette lumière invisible que je me présente ambassadeur.

Mes oeuvres sont réalisés dans des longueurs de l’infrarouge, juste en dehors de notre perception visuelle.

À travers la photographie infrarouge, je mets en valeur la nature, en révélant ainsi une autre réalité,

où les forces du vivant nous apparaissent de manière spectaculaire, tout en étant saupoudrée de poésie.

La nature semble rayonner d’énergie.

Cette technique permet effectivement de capter la photosynthèse, ainsi, ce qui nous apparaît en

blanc, c’est la vie, la chlorophylle des feuilles, de l’herbe, ou du végétal en général.

C’est comme un voyage onirique à travers un tout autre univers.

Je travaille aussi dans le champ de frontière, là ou visible et invisible se mélangent, comme une forme de magie émanant de l’alchimie de la photographie.

En travaillant dans cette zone, entre les deux spectres, je crée des images en” fausses ” couleurs,

mais toujours en dévoilant le processus de la photosynthèse.

Le résultat est un véritable dépaysement poétique et magique.

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A Hemelrijk expo energeia paris 2019

A Hemelrijk energeia expo Paris 2019Energéïa, Topographie de l’art, Paris

par : Claude Ollive

L’arbre en lumière

Ai-je mis mon filtre Infra-Rouge depuis tant de temps pour que je sois dans une perception d’un clair-obscur, d’un outre-noir, d’une obscurité qui m’entraîne dans l’incompréhension de notre monde ?

A l’aube du Siècle des Lumières où la raison devint plus forte que nos chemins de croyance, l’homme abandonna sa foi en l’incroyable, en l’inaudible, en l’invisible, en l’inexplicable…

Cependant, au défi de la mort, Galilée affirma « et pourtant elle tourne », bien d’autres au défi de la loi de la jungle proposèrent la voie de la coopération ou encore bien avant « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». fallait-il y croire à l’âme, cette perception si ténue, si sensible, si abstraite, si…

Résumer notre univers à une formule la plus géniale qui soit, la plus synthétique, la plus simple : E=Mc2, n’a pas tranquillisé un Einstein ou cet autre qui nous disait que tout est vibration.

Faut-il encore être branché, connecté pour que notre corps, nos sens vibrent, s’émeuvent, s’époustouflent de cet inconnu enfin révélé : concept des fractales balayant du plus infime nanométrique à l’immensité cosmique, du « rien ne se perd, rien ne se crée mais tout se transforme », loi de l’évolution, conscience de notre petitesse humaine face à l’inattendu, le déroutant, l’improbable.

Comment une symphonie peut-elle organiser le réseau cristallin de la neige, comment la palette de nos couleurs peut-elle émerveiller nos yeux face aux tournesols de Vincent Van Gogh, comment quelques mots assemblés peuvent-ils nous embarquer sur le bateau ivre d’Arthur Rimbaud, comment l’écoute du silence, si silencieux, nous révèle-t-il les mille et mille sources du chant d’Amour ?

Au delà du visible des fréquences nous révélant l’arc en ciel et son enchantement, l’Infra Rouge proche nous offre la neige de la vie, la luxuriance lumineuse, l’éblouissement si éclatant que cette lumière blanche dont nous parlent celles et ceux qui ont presque franchi les limites de la vie.

Avec Pascal, je fais le pari de « Cet Invisible » qui se révèle dans sa bonté, dans la Beauté.

Claude Ollive Conques le 22 Août 2019

 
 
 
 
Rollei sl 66 (année 1966 …) ” The yong one 1993 “